CHRONIQUES ALBUMS/DEMOS/EP (CDs/TAPES/VINYLS)

Qu'est ce que BPM veut dire ?
Ca n'est pas la première fois que je lis ça.

BPM = Battements Par Minutes

le tempo quoi. 200 BPM c'est un tempo de 200, en gros c'est plus de trois coups de caisse claire par seconde ça commence à etre assez rapide. De toute façon Slayer c'est pas pour les ptites natures ça blaste bien.

Satyricon : Pesten 1996 - Live in Vosselaar Belgium 13.03.1996

Ce live (enfin ces deux chansons plutot), forment le premier vinyl que je m'achète.
Le son est crade, la voix de Satyr "True Evil" et les compos, pour ne pas changer, excellentes.

Deux chansons, assez différentes l'une de l'autre. L'une très Black (Hvite Krists Dod) et l'autre avec de nombreux claviers (Walk the Path of Sorrow).
La voix de Satyr, est très "True Evil Black Metal", et ça ne convient absolument pas à l'ambiance et à la musique de Satyricon. Le chant qu'il utilisera par le futur, convient et se cale beaucoup mieux avec les instruments.
Venons en aux instruments. La guitare et la basse, se mêlent pour un tout très brouillon, ce qui gâche l'écoute; c'est pareil pour la voix. Le clavier, quant à lui, ressort très bien et procure au son un peu de mélodie. Frost avait déjà un maniement parfais de son instrument (la batterie), et bizzarement, elle ne fait pas brouillon du tout.
Satyr a un grand sens de la composition, très bien accompagné par son compagnon de toujours Frost, ce qui rend le tout quand même bien.

Bref, il ne faut pas commencer à écouter Satyricon par se 45 tours, car il n'est pas assez accrocheurs, comme le seront Nemesis Divina ou encore le dernier en date Now, Diabolical.
Pour les fans quoi !

Les deux chroniques de Seth et la mienne sont sur le site !!
http://www.metal--blast.tk/
Rubriques Chroniques Metal Extreme et Chroniques Thrash/Heavy/Hard Rock

IMPALED NAZARENE - ALL THAT YOU FEAR (nuclear metal)


Honnetement je ne suis pas un fin connaisseur d'Impaled Nazarene, ça va etre dur pour moi de comparer ce disque aux précédents méfaits des finlandais, ne possédant que ce disque et son prédécesseur, Absence of war doesn't mean peace.


En tout cas, le disque en lui meme, bien qu'ayant une prod parfois un peu clean en rapport aux compos, a été pour moi une exellente surprise. l'album s'ouvre sur un titre chanté, non, brâmé, que dis-je, vagi en finlandais, dont les paroles doivent probablement dire quelque chose du genre "pédé de jésus de merde on t'encule hail satan et la vodka", connaissant le chanteur et parolier du groupe.

La suite se compose d'un disque sachant parfaitement mêler la rapidité et la brutalité, cf le morceau "single" Armageddon Death Squad dont le clip m'a beaucoup fait rigoler. Mais si la majorté du disque passe à fond les manettes, le Nazaréen Empalé sait ralentir le mouvement , comme sur Suffer in Silence et son texte écrit en hommage à l'ex lead guitariste du groupe suicidé (You can make your choice, you have the right to choose/It's nobody's business, what you decide to do/Fuck them and fuck the world, just fuck it all/if you decide to end this all, then we'll have to acept it/(but we will be questionning your motives).

Cet exellent disque aux confins du thrash et du black avec une bonne dose de punk se termine sur le morceau titre et son entêtant gimmick de cloche funèbre, pour un texte tout en finesse (hin hin) parfaitement dans l'esprit du groupe (This is for all the funerals to come/ For they will be many).

Voilà, un disque super agréable à écouter, pas un chef d'oeuvre mais plutot un disque efficace que je me passe souvent quand je sais pas précisément ce que je veux écouter, car il contient les éléments essenciels d'un disque de metal : riffs efficaces et percutants, interludes mélodiques (sans pousser le trip jusqu'au metalcore), solos rapides (et plutot moches hin hin).

Citation :

"pédé de jésus de merde on t'encule hail satan et la vodka",

Reverend a écrit:

Citation :

"pédé de jésus de merde on t'encule hail satan et la vodka",

ah ben ça c'est sur Impaled Nazarene ça brille par beaucoup de choses mais pas par sa finesse.

Yeahr ! Bonne chronique !!!! ;)

merci, pour une fois que je dépasse les trois lignes.

On enchaine avec un disque que j'aime beaucoup beaucoup, ça a été mon coup de coeur quand je l'ai acheté (car moi je paye mes cd hinhin) :

CARCASS - NECROTICISM, DESCANDING THE INSALUBRIOUS
(death metal)
Ah, Necroticism... Probablement l'un des disques les plus fascinants qu'il m'ait été donné d'écouter.

Bon, vous savez sans doute déjà que ce disque fait le pont entre la période grindcore de Carcass (Reek of putrefaction, inaudible ; Symphonies of Sickness, sublime), et la période death/heavy death (Heartwork, beau ; Swansong, bon et intéresssant mais chiant à la longue).

Necroticism c'est donc l'ambiance caverneuse et macabre, les accélérations (blast beats) et les textes vomitifs médicogores pré Exhumed vomis par deux chants effrayants (Steer le boucher et surtout Walker le monstre) de ses prédécésseurs, mais aussi la technicié, l'inventivité et la production puissante des disques suivants, et meme les prémices de l'orientation death proto mélodique de Heartwork est audible via des titres comme Corporal Jigsore Quandary.

Chaque chanson est précédée d'un court sample parfois sans queue ni tete parfois racontant une vraie autopsie, renforçant l'ambiance macabre du disque, dont le livret est illustré de planches anatomiques diverses.

Ce disque est vraiment balaise, cependant quelques morceaux se détachent de l'ensemble (comprendre : le disque est globalement génial mais il y a des chansons plus que géniales), comme Corporal Jigsore Quandary, mais aussi l'aut e"single" du disque : Incarnated Solvent Abuse, ptet le meilleur morceau de Carcass (c'est pas peu dire).

Voilà, un disque indispensable donc, meilleur meme que Heartwork (oui c'est possible). KVLT.

Je rajoute tes deux chroniques de ce pas sur le site :arrow:

ok kool

Bon, je vais essayer d'en faire une ce soir, mais c'est pas gagné vu mon état de délabrement mental.
Peut être Burzum, ou Darkthrone. Je sais pas...

Finalement :

Ultra Sick Doom de Funeralium sorti en 2004



Track list :

01 – Welcome Into The Asylum
02 – Transcendance N°26
03 – Funeralium

Composé du chanteur et de l'un des guitaristes d'Ataraxie ainsi que de la section rythmique d'Heol Telwen (basse plus batterie), on pouvait s'attendre à du doom de bonne facure. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu par mon achat.
Si on devait résumer cette démo, le titre suffirait largement : Ultra Sick Doom. Ici, on a affaire à un doom pachydermique, torturé à tendance funeral. L'auditeur s'en rendra vite compte avec le titre "Welcome Into The Asylum" qui fait figure d'intro (7 minutes tout de même). Effectivement, ce morceaux est la "pire" chose qu'il m'ait été donné d'entendre. Ici, pas de mélodie, juste du larsen, une basse énorme et les cris d'égorgé vif schyzophrène de Marquis (le chanteur) qui plantent le décors: nous sommes chez les fous !!
Vient ensuite "Transcendance n° 26" qui d'une atmosphère extrêmement lourde -notemmant graçe au chant ultra guttural de Marquis- et opressante, se transforme en une plainte proche de l'agonie sans que l'auditeur s'en aperçoive.
Le troisième et dernier titre qui porte le nom du groupe ("Funeralium" pour les retardataires) est moins lourd que le précédent mais beaucoup plus tranchant et plus rapide. Tout comme "Transcendance n° 26" l'atmosphère se fait de plus en plus opressante sans que l'auditeur s'en aperçoive (les morceaux durent environ 12 minutes, l'évolution du morceau se fait donc très lentement). A la fin du morceau, le rythme rapide avec l'apparition de la double pédale se marie parfaitement avec les hurlements agonisants qui se rapprochent de Silencer et de Bethlehem. Vraiment opressant.
C'est donc une excellente démo que nous offre ce combo, même si le son manque parfois de netteté (peut être due au format "tape"). L'auditeur ne peut sortir indemne d'une écoute...
Vivement la suite !!


edit: NOD, ne met pas cette chro tout de suite sur le site. Je vais arranger certains passages. Il est 02:23, je suis über-crevé, tous mes neurones ne répondent plus présent.

edit bis: je viens de voir que sur e-bay y'a des blaireaux qui achètent cette tape 12,50€ sans les frais de ports (moi je l'ai eu à 5€).

Reverend a écrit:

edit: NOD, ne met pas cette chro tout de suite sur le site. Je vais arranger certains passages. Il est 02:23, je suis über-crevé, tous mes neurones ne répondent plus présent.

Ok ça marche, pourtant elle est plutot bien (même très bien^^).

C'est bon.
En fait j'avais fait quelques fautes de style et d'orthographe
Tu peux la mettre.

J'ai fait la chronique de Ultraviolence [Über Alles] de CNK, il faut juste que je la tappe...

Ultraviolence [Über Alles] de CNK (Kodiak Records - 2002)


Ultraviolence [Über Alles] est le premier album de CNK après deux démos, Das Schwarze Order et Soleil Noir sous le nom de Count Nosferatu, qui ont fait coulé plus d'encre à propos de l'idéologe que sur la musique elle même. Il n'en est rien avec U[ÜA], qui même s'il aborde des thèmes militaires musicalmenet et par les textes. Il y a même un petit "clin d'oeil" à Soleil Noir avec la chanson L.K. Nosferat, Lord Kaiser Nosferat sur Soleil Noir.

L'album débute avec cette phrase : "Ladies and gentlement, please welcome the Count Nosferatu Kommando !", en guise d'introduction à Political Police, qui donne d'entré de jeu le ton, avec le clavier et la batterie. Cette dernière est au même niveau que le chant, alors que la guitare et le clavier sont un peu en retrait. Puis vient Jim Beamed Ahnenerbe TV, chanson la plus Indus de l'album, avec ses solos de guitare (courts certes) qui s'accordent très bien avec l'ambiance. L.K. Nosferat (Lord Kaiser Nosferat sur Soleil Noir) est la première chanson a être vraiment très rapide et axée essencielement sur les guitares, ce qui rend le tout très bien construit. Kommando '96 se rapproche de L.K. Nosferat par le rythme, avec plus de clavier et surement un caractère plus "personnel" (1996 étant l'année où Count Nosferatu se forme) et qui se finit par un très court sample. Suit Get a gun - shoot at random est la chanson la chanson avec la sonoritée la plus militaire de l'album, avec une batterie martelée à toute vitesse (et l'on dirait un tambour militaire), des textes et une façon de chanter très dure, en achant les mots. Love game over, avec ses gros riffs de guitare, son sample d'Orange Mechanique ("Une bonne petite fête d'ultraviolence") et sa sonorité Indus est la chanson que je préfère de cet album. L'album se termine par Bunkermoon Khaos 3, là aussi assez axée sur la guitare. Une voix "torturée" sur le refrain, forme quelque chose de très original et très bien. Elle aussi se finit par un sample, plus long que celui de Kommando '96.

L'artwork est là aussi assez militaire. Une cover à laquelle je n'accroche pas énormément, mais un logo et un type d'écriture, très beau.

Bref, Ultraviolence [Über Alles] est un excellent album que je vous conseille vivement.

je vous prépare un triplet spécial mexique là...

Dimmu Borgir – Spiritual Black Dimensions

Dans ce cd, on apperçoit la métamorphose de Dimmu Borgir d’une période True Black métal (Deavil’s Path ou For All Tid) vers un coté plus symphonique (mais pas symphonique dans l’exces comme Death Cult Armagedon ou Stormblast MMV) mais reste tout de même plus sombre que Puritanical Euphoric Misanthropia et Enthrone Darkness Triumphant qui restent dans ce coté "mi-true, mi-sympho".


Description des chanson:

1)Reptile: La chanson débute au piano (plutot rapide) de Mustis pour marqué le ton et on pourra apprécié l’intervention de Silenoz avec son chant Epique durant le refrain.

2)Behind The Curtains Of Night – Phantasmagoria: Intro à la batterie de Astennu puis tout les instruments peuvent se déchainer. Shagrath prend parfois ça voix grave comme il le fait dans quelques unes autres chansons et le petit solo bien court rapide et efficace de Silenoz

3)Dreamside Dominions: Une chansons plus pausée, plus calme où on pourra apprécié l’éfficacité de Mustis durant toute la premiere partie de la chanson. Puis la chansons devient plus sombre et plus violence pour laisser place au refrain. La suite de la chanson devient plus brutale sans que l’on s’en apperçoive réellement et on termine avec un solo de Silenoz dans toute sa splandeure.

4)United In Unhallowed Grace: Commencement plus ou moins brutal et répétitif pour laisser place à la splendeur du synthé de Mustis suivi du refrain et de la suite de la chanson dans la meme ligne de mire

5)The Promised Future Aeons: Petite pause pour nos oreilles avec une partie uniquement joué au synthé, le tout sous une ambiance de filme à suspens qui ce déroulerais dans un maréquage ou un manoire hanté. La suite est toute à fait différente avec tout les instruments qui sont mis en place et ratrappé ensuite par Shagrath . Place à une petite partie répétitive du synthé suivi d’une ambiance tragique puis d’un petit solo de Silenoz, du refrain puis du deuxieme. Petite intéruption où on accentue le clavier puis c’est reparti.

6)The Blazing Monoliths Of Defiance: une chansons qui est comparable à Behind The Curtains Of Night – Phantasmagoria. On comence avec un excellent travail de la guitar puis le refrain suivit d’une partie plus rapide et plus brutal où Shagrath s’explose la voix sur un cris qui n’en fini pas. Et le refrain puis une partie guitar-basse rapide et une batrie lente. Interruption du synthé puis ça revient à la normale.

7)The Insight & The Catharsis: Début accentué par le travail de Mustis. Commencement répétitif puis chant Epique de Silenoz (comparable à celui de Vortex dans DCA) et puis un solo pas très rapide. Ca se calme avec silenoz et une partie mélodique avec le chant pausé et grave de Shagrath et une guitar pas trop rapide le tout suivit d’un solo lui aussi très calme. On revient alors à une partie plus sombre, plus rapide et répétitive. Interruption du synthé pour donné à nouveau place au chant épique de Silenoz et une partie répétitive ni trop calme ni trop brutale.

8)Grotesquery Conceiled : Dés le début de la chanson, le synthé à une tonalité «énervée». Un solo au sond pas très agréable mais on sent bien que cette chanson n’a pas été faite pour endormire les enfants. Chant grave et calme de shagrath et c’est raparti pour un solo déjà plus mélodique qui n’en fini pas. Le synthé se réveille et shagrath reprend la voix que l’on aime chez lui : le chant grégorien. Refrain où on met en avant le synthé calme et la voix violente de Shagrath.

9)Arcane Life Force Mysteria: Début très calme, uniquement guitar et synthé avec une petite mélodie sombre. La guitar ce fait plus grasse et s’accélaire de plus en plus. Shagrath commence à chanter (en voix pausée et très sombre) et la batterie se réveille. Petite phrase musicale rapide de la guitar accompagné de la batterie puis du chant. Ensuite on crois que ça va se calmer mais le synthé se met en place pour donner un sentiment étrange (joie, liberté, vitesse, …) et ça retourne vers un coté plus sombre. On retourne ensuite avec la partie calme de la guitar et le chant épique de Silenoz suivit d’une partie plus inquiétente. Accéleration de la batterie et solo de la guitar.

10)Mass For The New Messiah (Bonus) : Début au synthé puis accompagné de la guitar qui s’accélaire comme dans aracane life force mysteria. Shagrath commence son chant et les autres se calment (un court instant). Le tout change de ton et devient plus violent. On a ensuite le synthé qui calme un peu le jeu et un petit solo de Silenoz intérompu par Shagrath puis repris.

Jolie chronique !! C'est ta première ? SI c'est le cas t'es vraiment doué^^ !!!

n'imp ... la prochaine fois je noterais juste les éléments musicaux importants au lieu de mettre quasiment tout (question que ce soit moin chiant à lire ^^)
vais essayer de préparer Puritanical Euphoric Misanthropia et je te laisse EDT

Je suis de passage, mais oui, lire une chro qui analise les morceaux séparément c'est chiant à mourir...
Vaut mieux donner un avis sur l'ambiance générale du CD.

Reverend a écrit:

Je suis de passage, mais oui, lire une chro qui analise les morceaux séparément c'est chiant à mourir...
Vaut mieux donner un avis sur l'ambiance générale du CD.

i agree

lol c'est ce que je disais